Die Fremden oder Die Gänge ins Ungewisse
Pressetext
Les Etrangers (en a1lemand )
Sur les traces des écrivains à Paris
Du bien les promenades dans l‘Inconnu
Auteur & Realisateur: Egon Koch
Production : Radio France Internationale, émissions en langues allemande, 1983
Durée : environ 60 minutes
Bande-cassette en 6 parties
Die Fremden
Auf den Spuren der Dichter in Paris
Oder die Gänge ins Ungewisse
Autor & Regie: Egon Koch
Produktion Radio France Internationale, Sendungen in deutscher Sprache, 1983
Länge : ca. 60 Minuten
Tonbandkassette in 6 Teilen (6 Gänge durch Paris)
1. Teil Eingang
2. Teil Pariser Exil (Ruth Fabian)
3. Teil Flucht aus Paris (Ruth Fabian + Lotte Schwarz)
4. Teil Versandende Sprache (Lotte Schwarz / Georges-Arthur Goldschmidt)
5. Teil Vom Fußfassen (Lotte Schwarz + Georges—Arthur Goldschmidt)
6. Teil Zwischen Heim und Fortgang (Thomas Erwin)
Les Etrangers (en a1lemand )
Sur les traces des écrivains à Paris
Du bien les promenades dans l‘Inconnu
Auteur : Egon Koch
Production : Radio France Internationale, émissions en langues allemande, 1983
Durée : environ 60 minutes
Bande-cassette en 6 parties
Arrivé récemment à Paris, je cherchais à être accepté, à trouver ma place. Ecrivant moi-même, je me suis mis à le recherche d‘ écrivains avec lesquels je désirais parler, et qu‘ils m‘enseignent quelque chose. A travers la littérature, je suis rentré rapidement en contact avec l‘histoire allemande à Paris. Le fait d‘être à l‘étranger placait la République Fédérale d‘Allemagne sous un éclairage nouveau. Lors de ma première rencontre avec Ruth Fabian je fus confronté au problème du fascisme allemand : ce n‘ était pas nouveau pour moi, cela se produit à chaque fois que j‘arrive dans un pays étranger. Pourtant cette fois-ci je voulais suivre plus précisément mon ancien sentiment da culpabilité et le fixer dans mes promenades. Tout d‘un coup je me retrouvais dans ce terrain qui est tel un océan, celui de l‘exil. Et une question revenait toujours à la surface : comment puis-je rendre justice à ces êtres humains qui ont vécu cette période terrible, moi qui ne le connais que parce ce que j`en ai lu ou entendu dire?
Il m‘apparaissait de plus en plus clairement qu‘appartenant à la génération de l‘après-guerre, j‘avais été déterminé et marqué par cette époque. Je retrouvais un grand nombre de mes peurs dans celles des hommes et des femmes avec lesquels je parlais. Je n‘ arrêtais pas da poser des questions, car auparavant c‘est à peine si j`avais rencontré quelqu‘ un qui se souvienne ou qui veuille bien se souvenir. Ca faisant je vivais ensuite des expériences différentes : dans les trois premières promenades quand je suivais l‘ époque de l‘avant-guerre et da la guerre, une barrière insurmontable subsistait entre moi et mes interlocutrices, Ruth Fabian et Lotte Schwarz qui adultes avaient vécu la persécution et la fuite. Puis grâce à ma conversation avec Georges-Arthur Goldschmidt je compris pour la première fois que ma culpabilité et ma perte d‘histoire était en corrélation avec celle da la République Fédérale d‘Allemagne et qua je n` étais pas un cas isolé. J‘appris qu‘il y avait une différence entre la responsabilité personnelle et le responsabilité politique. Maintenant, seulement, je me sentais moi-même et responsable de ma propre vie, j‘ avais trouvé ma place. Et cela ma mena finalement à ma génération et à mon exil actuel, je rencontrais Thomas Erwin.
J‘ aimerais remercier Ruth Fabian, Lotte Schwarz, Georges-Arthur Goldschmidt et Thomas Erwin.
Egon Koch, Avril 1983
Die Fremden
Auf den Spuren der Dichter in Paris Oder die Gänge ins Ungewisse
Autor: Egon Koch
Produktion Radio France Internationale, Sendungen in deutscher Sprache, 1983
Länge : ca. 60 Minuten
Neu in Paris sehnte ich mich danach aufgenommen zu werden, meinen Platz zu finden. Da ich selbst schreibe, machte ich mich auf die Suche nach Schriftstellern, mit denen ich sprechen und von denen ich lernen wollte. Durch die Literatur kam ich bald mit der deutschen Geschichte in Paris in Berührung. Die Fremderfahrung warf ein neues Licht auf die Bundesrepublik. In der ersten Begegnung mit Ruth Fabian wurde ich mit dem deutschen Faschismus konfrontiert: das war nicht neu für mich, denn jedes mal passierte mir das, wenn ich in ein fremdes Land kam. Jedoch dieses mal wollte ich meinem ,alten‘ Schuldgefühl genauer nachgehen und dies in den Gängen festhalten. Plötzlich fand ich mich in dem wirklich ozeanischen Gebiet ,,Exil“ wieder. Darin tauchte für michimmer wieder die Frage auf: wie kann ich den Menschen gerecht werden, die eine schreckliche Zeit erlebt heben, von der ich nur hörte oder las? Mehr und mehr wurde mir klar, dass ich, der Nachkriegsgeneration angehörend, von dieser Zeit bestimmt und geprägt wurde. In vielen Ängsten der Menschen, mit denen ich sprach, fand ich die meinen wieder. Ich fragte und fragte, denn zuvor hatte ich kaum jemand getroffen, der sich erinnerte oder erinnern wollte. Darin machte ich dann unterschiedliche Erfahrungen: in den ersten drei Gängen, in denen ich Vor- und Kriegszeit nachgehe, war noch diese unüberbrückbare Barriere zwischen mir und meinen Gesprächspartner Ruth Fabian und Lotte Schwarz, die Verfolgung und Fluchten als Erwachsene erlebt hatten. Dann, und der Auslöser war das Gespräch mit Georges-Arthur Goldschmidt, begriff ich zum erstenmal, dass meine Schuld und Geschichtslosigkeit mit der von der Bundesrepublik zusammenhängt und ich damit kein Einzelfall bin. Ich erfuhr, dass es einen Unterschied zwischen persönlicher und politischer Schuld gibt. Jetzt erst fühlte ich mich selbst und verantwortlich für mein Leben, d.h. ich fand meinen Platz. Und dies führte mich am Ende zu meiner Generation und dem gegenwärtigen Exil, ich begegnete Thomas Erwin.
Ich möchte mich bei Ruth Fabian, Lotte Schwarz, Georges-Arthur Goldschmidt und Thomas Erwin bedanken.
Egon Koch, April 1983